SIOM : Jean-François Vigier fixe le cap

Le 06/07/2016 à 14:25  
SIOM : Jean-François Vigier fixe le cap
Jean-François Vigier, Président du SIOM de la vallée de Chevreuse Suite à l’arrêté de recréation du Siom de la Vallée de Chevreuse (voir notre précédent article), les élus membres du syndicat se sont récemment réunis pour élire un nouvel exécutif. Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette, a été très largement réélu à la tête du syndicat qui compte désormais 21 communes membres...
 Suite à l’arrêté préfectoral de recréation du syndicat, les 42 élus siégeant au Siom et représentant les 21 communes membres, se sont en effet récemment réunis pour l’élection du président et d’un nouvel exécutif. Jean-François Vigier (maire de Bures-sur-Yvette, vice-président de Paris-Saclay en charge du Développement économique, conseiller régional) a été réélu à la présidence à l'unanimité moins une voix (un vote blanc). Outre la reconduction des vices présidents et vices présidentes sortants, représentant les communes de la CPS (Communauté Paris-Saclay), place a été faite aux communes de la CCHVC (Communauté de Communes de la Haute Vallée de Chevreuse) et de l’ancien Sirm, avec l’élection de Mme Caroline Von Euw, adjointe au maire de Chevreuse et de M. Thierry Sutter, adjoint au maire de Montlhéry, désignés respectivement 11e et 12e vice-présidents.

 Le président du syndicat  entend, en lien étroit avec les 21 communes adhérentes (réparties sur 140 km2 et rassemblant plus de 200 000 habitants), poursuivre une politique ambitieuse d'amélioration des performances et d'investissements tout en optimisant le coût du service rendu aux habitants. 
Il a donc fixé les grandes lignes du plan d’actions de son mandat : maintenir l'avancée technologique du Siom, notamment en matière de valorisation énergétique (la performance énérgétique de l'UVE est > 80% en 2015) puisque le syndicat dispose d'un réseau de chaleur et développer des méthodes ambitieuses de traitement et de collecte, tout en veillant scrupuleusement à la préservation des ressources. "Nous allons d’ailleurs amplifier notre action dans ce domaine, dès septembre, avec la mise en place de l’extension des consignes de tri à tous les emballages ménagers plastique, la modernisation du parc verre et la construction d'une nouvelle déchetterie avec ressourcerie."

 L'amélioration des performances est également au programme des années à venir. Elle se traduira dans le budget qui sera voté lors du prochain Comité, ce 7 juillet. "Notre coût du traitement des ordures ménagères est de l’ordre de 70 euros la tonne, dans la moyenne basse du département. C'est le fruit d'une gestion ambitieuse basée à la fois sur le développement et la croissance (recherche permanente de nouveaux clients), mais aussi sur la rigueur budgétaire." Et les résultats parlent d'eux-mêmes puisque la TEOM (taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères) a diminué de 19,26% depuis 2008, améliorant ainsi le pouvoir d'achat des habitants dans une période économiquement morose.