SMVO/SYMOVE : une fusion favorable au tri

Depuis le 21 mars dernier, la fusion du syndicat mixte Oise verte environnement et du syndicat mixte de la vallée de l’Oise est entérinée, ce qui permet de voir le tri des déchets en plus grande largeur... et n'impose plus la construction d'un second incinérateur... Les élus, qui se sont réunis début décembre ont renouvelé leur confiance à Philippe Marini, qui présidera par conséquent la nouvelle structure résultant de cette fusion, à savoir le syndicat mixte du département de l'Oise (SMDO) pour le transport et le traitement des déchets ménagers et assimilés...


Cette fusion a été officialisée par décret préfectoral pris en date du 10 novembre 2016, avec effet au 1er décembre 2016. Le syndicat mixte du département de l'Oise (SMDO) pour le transport et le traitement des déchets ménagers et assimilés est né : les délégués sont installés, comme les statuts sont validés. Philippe Marini (ancien sénateur de l'Oise de 1992 à 2015, et maire de Compiègne depuis 1987) en assurera la présidence, l'ensemble des élus du comité syndical du SMDO, qui s'est réuni le 1er décembre lui ayant renouvelé leur confiance.

La départementalisation du traitement des déchets ne sera pas anodine, sur le terrain.
D'ici fin 2018, tous les déchets seront traités par le nouveau syndicat, sur le site principal de Villers Saint Paul, qui accueille le centre de valorisation énergétique et le centre de tri.
Depuis plusieurs mois, les élus travaillent avec leurs partenaires que sont l'Ademe, Eco-Emballages, Ecofolio, le Conseil départemental de l'Oise et le Conseil régional, à la réalisation de la nouvelle configuration du centre de tri (qui s'apparentera à une extension et une modernisation de l'ensemble existant) dont la capacité sera portée à 60 000 tonnes par an, ce qui en fera le seul centre de tri de cette capacité en France qui aura été porté par une collectivité.
Par ailleurs, dès lors que les deux lignes de four de l’incinérateur traiteront l’ensemble des déchets du département, elles tourneront à plein régime, ce qui n'était pas le cas jusqu'à aujourd’hui.

