Sud-Ouest : le Sivom organise sa collecte des biodéchets

Le 03/05/2019 à 14:01  

Sud-Ouest : le Sivom organise sa collecte des biodéchets 
Biodéchets Le syndicat regroupant les anciens cantons de Saint-Gaudens, Montréjeau, Aspet et Magnoac a initié une collecte des biodéchets auprès des gros producteurs qui porte ses fruits : restaurateurs, supermarchés, cantines scolaires, et autres maison de retraite ne se sont pas faits priés au contraire ; la plupart ont en effet adhéré de suite à l'initiative. A la clé, une baisse sensible de la redevance spéciale. 

 Les ordures ménagères sont collectées sur l’ensemble des communes adhérentes au Sivom. Créé le 26 septembre 1968, il regroupe aujourd’hui 78 communes pour une population de plus de 30 000 habitants, ces communes se répartissant sur les anciens cantons de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), de Montréjeau (Haute-Garonne), d'Aspet (Haute-Garonne), et du Magnoac (Hautes-Pyrénées) auxquels se rajoutent deux communes Uglas et Arné du département des Hautes-Pyrénées.
Ces dechets sont ensuite acheminées jusqu’à l’ISDND du site de Pihourc, située à Liéoux (31), certifiée ISO 14001 depuis le 5 décembre 2006, que le syndicat exploite depuis 1996 : cette unité d'enfouissement reçoit et traite 80% de déchets ménagers, des déchets professionnels non dangereux, de type (DIB) Déchets industriels Banals et du (BTP) Bâtiments Travaux Publics, et puis des refus du centre de tri, de la plateforme de compostage et des déchetteries.

Fin 2018, le Sivom Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac lançait une collecte spécifique des biodéchets produits par les gros faiseurs (restaurateurs, supermarchés, cantines scolaires, maison de retraite…), ce qui permet de mieux les valoriser et d'en limiter les tonnages devant être éliminés, sans compter que la loi est claire à cet égard : au terme d'un calendrier fixé, leur collecte ne sera plus optionnelle...
Il n'en demeure pas moins que les producteurs, dans leur grande majorité, ont répondu favorablement à l'idée de participer à cette nouvelle collecte, sans se faire prier.

Dans un premier temps, on a étudié la nature, comme la quantité du gisement susceptible d'être capté, avant de lancer la distribution de bacs spécifiques « pensés pour en faciliter le nettoyage », équipés d'un couvercle hermétique évtant les mauvaises odeurs.
Dernière étape et non des moindres : la collecte en tant que telle, organisée par le syndicat, les biodéchets étant transférés pour y ête méthanisés, chez un prestataire. Le syndicat a mis à l'étude la constitution d'un équipement de méthanisation, un projet qui s'il voyait le jour, permettrait de minimiser les coûts de transport pour librer les déchets chez le prestataire actuel.

Il va de soi que cette collecte supplémentaire comme le traitement de ces biodéchets a un coût, impactant le calcul de la redevance spéciale : les tarifs appliqués pour l'année 2018 sont de 0,0160 € par litre pour les ordures ménagères et 0,0127 € par litre pour les biodéchets, soit 20 % de moins, ce qui fait baisser le coût de la redevance spéciale.