Traitement des déchets : 40 000 tonnes en plus, pour l'UIOM de Bourogne

Le 26/10/2016 à 11:42  

Traitement des déchets :  40 000 tonnes en plus, pour l'UIOM de Bourogne

Fosse à déchets en UIOM Mise en service en 2002, exploitée par le Sertrid, Syndicat d'Étude et de Réalisation pour le Traitement Intercommunal des Déchets, l'unité de valorisation énergétique de Bourogne dispose d'une capacité réglementaire de 85 000 tonnes annuelles. Située sur le Territoire de Belfort, elle était en demande de déchets supplémentaires : les exploitants de l'unité viennent de décrocher deux lots de déchets ménagers en provenance d'Alsace, un contrat qui génèrera 3 millions d'euros de recettes en plus, sur les deux ans qui viennent...
 Disposant de deux fours pouvant absorber 5 à 7 tonnes/heure, l'UIOM de Bourogne était en manque de déchets ménagers : calibrée pour traiter 85 000 tronnes par an, elle en absorbe beaucoup moins, ce qui ne fait pas bon ménage avec l'équilibre financier de la structure.

Aussi, la venue de tonnages complémentaires, confirmée jeudi dernier, est une belle aubaine : le site de traitement des déchets du Territoire de Belfort vient de se voir confirmer qu'il pourra réceptionnner des tonnages suffisants pour que l'usine tourne à pleine capacité jusqu'en 2019. Les ordures ménagères, un peu plus de 40 000 au total, proviendront d'Alsace et seront détournées de l'UIOM strasbourgeoise qui doit fermer prochainement pour travaux, pendant une durée de deux ans. Le contrat permettra aussi d'engranger trois millions d'euros de recettes supplémentaires sur la période équivalente.

 Cette nouvelle réjouit les exploitants du site, à savoir le Sertrid, qui par la voix de son président, Olivier Deroy, a confirmé que ces tonnages alsaciens "nous donnent de la visibilité jusqu'en 2019, des recettes supplémentaires aussi. Cela dit, nous sommes en position de devoir chercher des contrats. Les démarches pour le long et très long terme sont déjà en cours. Nous avons l'obligation de tourner en pleine charge afin d'assurer le paiement des dettes et ainsi sauver le Sertrid à horizon 2040."