Tri des déchets : Bruxelles cesse sa grève



Après ce bras de fer, les travailleurs du centre de tri ont obtenu la garantie du maintien du volume d'emplois durant 18 mois à partir de la mise en route de la mécanisation du tri, qui est planifiée pour juin 2010. L'accord prévoit le maintien en fonction des ouvriers dont les emplois seront menacés par la mécanisation du tri, étant entendu qu'ils pourront être reclassés vers de nouvelles activités, comme au service de contrôle des sacs poubelles.
"Par les temps qui courent, la garantie du maintien de la totalité des emplois sur une durée aussi longue est une bonne nouvelle. Nous avons aussi obtenu pour les ouvriers qui seront mis au chômage économique lors de l'installation de l'outil, qu'ils puissent bénéficier d'un complément de sécurité d'existence", se félicite un syndicaliste

Emir Kir, secrétaire d'Etat bruxellois en charge de la Propreté publique est très clair quant à ce projet : « cette obligation, qui implique une modernisation du centre de tri pour faire face à une augmentation sensible des tonnages, est un facteur de maintien de l'emploi. Ce secteur des déchets et de leur recyclage est amené à se développer »... POur le responsable, l'affaire est entendue : « la grève au Centre de tri découlait d'un problème de communication ».
Et c'est vrai que l'histoire se termine pour le mieux : le préavis de grève et d'actions visant l'Agence régionale bruxelloise de propreté (ABP), déposé pour les 3, 4 et 5 novembre par les syndicats en front commun, a été levé le 31 octobre. Le secrétaire d'Etat en a profité pour mettre au menu du jour une proposition d'augmentation de 50 euros mensuels bruts indexés pour 2009 et 2010 pour les 2 200 agents de Bruxelles-Propreté, un projet qui sera discuté lors de la prochaine réunion du gouvernement.

