Tri des encombrants : des résultats probants à Lille

Le 14/12/2011 à 16:41  

Tri des encombrants : des résultats probants à Lille
 En novembre 2009, Lille Métropole testait à Seclin (59) une nouvelle méthode de collecte et de valorisation des encombrants (voir notre article). 2 ans plus tard, la Communauté urbaine détaille un bilan plus que positif sur son site web...

 Dans le quartier de la Mouchonnière à Seclin, des "locaux encombrants" ont été aménagés pour recevoir les déchets selon leur nature. Les habitants se sont rapidement emparés de ces nouveaux équipements pour valoriser leurs encombrants : 45 tonnes de bois, 24 tonnes de D3E (ou DEEE), 26 tonnes de textile, 75 m3 de carton et 2,5 tonnes de métaux ont ainsi été triés. Gros avantage : "Le locataire peut accéder à ces locaux un jour précis de la semaine. Il n’y a donc plus la contrainte de respecter impérativement une sortie mensuelle la veille de la collecte. La liberté est donc plus grande de pouvoir se débarrasser de ses encombrants quand on veut", indique LMH (Lille Métropole Habitat).

 Ce tri effectué en amont par les habitants des 541 logements concernés a permis de réduire le tonnage d’encombrants destinés à l’enfouissement de façon importante. A la veille de la mise en place de ce dispositif de "mini déchèteries de proximité", 85% des encombrants n’étaient ni recyclés, ni valorisés ce qui correspondait à 4 tonnes à enfouir chaque année. "Aujourd’hui les locataires ne produisent plus que 500 kg qui ne partent à l’enfouissement", se félicite Alain Cacheux, Président de LMH. Par ailleurs, le personnel de proximité voit ses missions de travail allégées par un ramassage qu’il n’a plus à effectuer ; la réduction des manipulations améliore ses conditions de travail et l’expose moins aux accidents.

 En novembre 2010, les premiers résultats étant probants, LMH et Lille Métropole ont déployé ce dispositif à d’autres grands ensembles, dans 20 résidences de Villeneuve-d’Ascq, Roubaix, Lille, Tourcoing et Armentières, soit 5 200 logements et 15 000 habitants. Prochaine étape : convaincre d’autres bailleurs et d’autres gestionnaires d’immeubles à rejoindre cette dynamique sociale et environnementale.

crédits photo : LMCU