Trifyl confie à Urbaser le devenir de ses OMR

Le 10/07/2019 à 16:55  

Trifyl confie à Urbaser le devenir de ses OMR

Signature de contrat Urbaser Environnement se voit confier la conception, la réalisation, l’exploitation de la future unité de traitement des déchets ménagers résiduels de Trifyl, le Syndicat mixte départemental du Tarn. L'opérateur travaillera avec les entreprises Socotrap, Albert & Fils, Touja, chargées de la réalisation des ouvrages de génie civil et bâtiments, et Alliage Architectes, chargée de la conception et de l’intégration architecturale, pour mener à bien cette mission...

 Le projet de construction concerne une usine dont la capacité de traitement sera de 91 000 t/an pour les déchets ménagers, de 11 000 t/an pour le tout-venant de déchetteries triés et de 8 000 t/an pour les biodéchets (option). Le marché confié au groupement mené par Urbaser Environnement représente, selon les options qui seront définitivement retenues par Trifyl, un montant d’environ 150 millions d’euros dont environ 90 millions d’euros d’investissement.

 Ce projet devra répondre aux enjeux fiscaux, réglementaires et économiques qui poussent les collectivités à réduire la part des déchets destinés à l'enfouissement, à augmenter la production d’une énergie renouvelable  (le biométhane), et à booster la filière CSR, notamment. 
Le groupement d'entreprises mené par Urbaser Environnement, constitué par Socotrap, Albert & Fils, Touja, chargées de la réalisation des ouvrages de génie civil et bâtiments, et Alliage Architectes, chargée de la conception et de l’intégration architecturale, a conçu une installation  promettant une valorisation optimale du potentiel énergétique contenu dans la fraction organique, et ce en utilisant la technologie de méthanisation Valorga.

 A terme, l'usine sera à même de produire 64 000 MWh/an de biométhane qui sera réinjecté dans le réseau de gaz naturel, et plus de 40 000 MWh/an de chaleur grâce à la combustion in situ d’une partie des CSR qui servira au séchage de la fraction restante, destinée à l’industrie cimentière. Les matières recyclables (métaux ferreux, aluminium, PET, PEHD…) seront bien évidemment traitées comme il se doit.
In fine, le taux de valorisation global promis sera supérieur à 80 %, ce qui permettra à la collectivité un vien moindre recours à l’enfouissement, ce mode de traitement étant promis à une TGAP qui sera revue à la hausse très prochainement.