UE : gare aux décharges illégales !!!



Dans son communiqué, il est d’ailleurs rappelé que «les États membres ont eu huit ans pour faire en sorte que les sites existant avant que la législation européenne sur les décharges ne soit applicable soient mis aux normes ou simplement fermés. Les décharges ne répondant pas aux normes constituent un danger pour la santé publique et pour l'environnement. Elles peuvent être à l'origine d'émissions dans l'atmosphère et d'odeurs, polluer le sol et l'eau et contaminer les eaux souterraines».


Pour ce qui concerne notre pays, les dernières statistiques datent de près deux ans (août 2007). A cette date, quelque 45 décharges illégales subsistaient, notamment en Corse, Guyane, Guadeloupe, dans le Cher, le Cantal, l’Aveyron et les Alpes-de-Haute Provence.

Pour leur part, la Bulgarie, la Pologne et la Roumanie ont obtenu des prorogations des échéances accompagnées d'objectifs annuels décroissants pour ce qui est de la quantité de déchets éliminée dans certains sites non conformes.


Cela implique de traiter ces déchets selon «d'autres formules de gestion des déchets plus respectueuses de l'environnement», telles que le compostage ou l'incinération avec valorisation énergétique.
La Commission a demandé des informations aux États membres afin de contrôler le respect de cet objectif. La prochaine étape importante est fixée à 2016, date à laquelle l'objectif de réduction passera à 65 % par rapport aux niveaux de 1995.
Elle indique qu’elle «suit attentivement les efforts mis en œuvre en vue d'appliquer la législation de l'UE en matière d'environnement.»

Il semblerait que la Commission durcisse le ton dans ce domaine : elle procède en effet maintenant au contrôle de la conformité dans l'ensemble de l'UE. Si des sites nationaux non-conformes aux normes européennes continuent à être exploités, la Commission envisagera une action en justice contre les États membres concernés.
