
La Commission Européenne a présenté ce jeudi un plan d'actions pour développer une bioéconomie durable et circulaire au service de la société, de l'environnement et de l'économie en Europe. Cette nouvelle stratégie s'inscrit dans le cadre de son action menée pour imprimer un nouvel élan à l'emploi, à la croissance et à l'investissement dans l'UE...



créer une plateforme d'investissement thématique pour la bioéconomie circulaire, dotée de 100 millions d'euros, afin de rapprocher les bio-innovations du marché et de réduire les risques pour les investissements privés portant sur des solutions durables ;
faciliter la mise en place de nouvelles bioraffineries dans toute l'Europe.
Deuxième axe : déployer rapidement la bioéconomie dans toute l'Europe. Les Etats membres et les régions, en particulier en Europe centrale et orientale, ont un important potentiel inexploité de biomasse et de déchets. Face à ce constat, la Commission entend :
mettre au point un programme stratégique de déploiement portant sur les systèmes alimentaires et agricoles durables, la sylviculture durable et les bioproduits ;
créer un mécanisme de soutien de l'UE aux politiques de bioéconomie afin d'aider les pays de l'UE, dans le cadre d'Horizon 2020, à se doter de programmes nationaux et régionaux de bioéconomie ;
lancer des actions pilotes pour le développement de la bioéconomie dans les zones rurales, côtières et urbaines, axées par exemple sur la gestion des déchets ou les pratiques agricoles bas carbone.
Dernier axe privilégié : protéger l'écosystème et comprendre les limites écologiques de la bioéconomie. Notre écosystème doit faire face à des menaces et des défis graves comme la croissance démographique, le changement climatique et la dégradation des sols. Pour relever ces défis, la Commission entend :
mettre en œuvre un système de suivi à l'échelle de l'UE pour suivre les progrès accomplis vers une bioéconomie durable et circulaire ;
améliorer les connaissances et la compréhension de certains domaines spécifiques de la bioéconomie en recueillant des données et en les rendant plus accessibles grâce au Centre de connaissances sur la bioéconomie ;
fournir des orientations et promouvoir les bonnes pratiques sur la manière d'opérer dans la bioéconomie dans des limites écologiques sûres.

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