Valo énergétique : la valeur ajoutée de Cajouvalor
Au Burkina Faso, et plus globalement en Afrique de l’Ouest, la noix de cajou est fortement cultivée. Afin de valoriser ses coques, les associations Rongead et Cefrepade ont lancé le projet Cajouvalor. Une technologie simple et adaptée : la combustion par pyrolyse…
Au Burkina Faso, et plus globalement en Afrique de l’Ouest, la noix de cajou est fortement cultivée. Afin de valoriser ses coques, les associations Rongead et Cefrepade ont lancé le projet Cajouvalor. Une technologie simple et adaptée : la combustion par pyrolyse…
La transformation locale de l’anacarde (coques de noix de cajou) se heurte à plusieurs difficultés, dont le coût élevé de l’énergie qui freine l’installation d’entrepreneurs spécialisés. La combustion par pyrolyse, adaptée aux petites et moyennes industries de valorisation de noix de cajou, a ainsi été mise au point pour leur permettre de transformer les coques en combustible et ainsi alimenter leurs activités.
En transformant la coque, par ailleurs fortement polluante, en matière première, ce projet participe à la gestion des déchets, à la production d’énergie renouvelable, mais aussi à une meilleure compétitivité de l’industrie locale, tout en réduisant l’empreinte écologique de la filière.
Le projet Cajouvalor a obtenu le Prix Accès aux Services Essentiels à l'occasion des Prix Suez Initiatives-Institut de France. Pour plus d'informations, nous vous renvoyons à notre article : Déchets, assainissement : 3 projets récompensés.