
« Si l'année dernière mon propos était teinté d'optimisme au sujet de 2009, refusant d'épiloguer sur la crise qui frappait alors nos industries, je confirme que l'année 2010 n'est pas différente. Cela étant, je suis empreint de soulagement. Rassurés, nous le sommes, en effet, même si la situation est encore relativement contrastée selon que l'on observe les activités du verre plat ou celles du verre creux », déclare Michel Gardes en préambule du rapport d'activité de la fédération des industries du verre.

L'industrie du verre en France, ce sont actuellement 24 entreprises, 41 usines, 19 555 salariés, 4,6 millions de tonnes de verre fabriqué et 3,791 milliards d'euros de chiffre d'affaires engrangés...

Les fibres de verre ont elles aussi tiré leur épingle du jeu : la production totale de fibres et de laine de verre destinée aux marchés textiles et de l'isolation s'est accrue en volume de 17% avec 271 773 tonnes (contre une perte de 19% un an auparavant, à 231 464 tonnes).
Le verre creux, après avoir reculé en 2008 et en 2009 de 13% (à respectivement 3 898 121 et 3 378 438 tonnes), a connu une année certes mitigée en terme de production, mais avec néanmoins, une progression globale de 2% avec 3 431 625 tonnes.
La production de bouteilles a reculé de 1% à cause de la baisse sensible de la consommation de vins, alcools et spiritueux dans notre pays. Une baisse que n'a pu compenser la progression des exportations des produits français à l'étranger.
Après avoir connu un véritable effondrement, le secteur des flaconnages et autres pots industriels se redresse sensiblement avec une croissance de 8%.
Enfin, la gobeleterie enregistre une croissance de 24% après avoir essuyé une perte sèche de 30%, un an auparavant.

Les efforts de nos industriels à adjoindre de la valeur ajoutée à leurs produits ont également porté leurs fruits.
La crise, dont on peut commencer à parler au passé, permet de mettre en lumière toutes les ressources d'un matériau à travers ceux qui le produisent , ceux qui le transforment, ceux qui le recyclent et surtout ceux qui le consomment », conclut Michel Gardes.
