Verre : le luxe passe désormais par le recyclé



En portant le taux de calcin ménager à 100%, le verrier réussit le pari de limiter considérablement les extractions de matières premières, de réaliser des économies substantielles d'énergie (la fabrication du verre est très gloutonne en la matière) et de limiter par là même ses émissions de CO2!
« Pour aboutir, explique-t-on chez le verrier, le projet se devait d’être accompagné d’une réflexion approfondie sur l’expression design du concept, la matérialisation de l’innovation. En effet, La “beauté-écolo” doit s’accorder aux codes de la parfumerie et de la cosmétique pour séduire ses consommateurs : écolo pour la raison, beau pour l’émotion ».
Pour mettre de son côté, toutes les chances de succès, l'industriel s'est adjoint les compétences d’un partenaire, Extrême Paris, une agence de design spécialiste du luxe et de la beauté, qui partage les mêmes convictions que lui.
Les designers de l'agence ont cherché à exprimer les valeurs du projet à travers une forme identitaire. C’est ainsi que sont nées les premières courbes d’un volume éco-designé, et avec elles, Gaïa, puisque tel est son nom, la première ligne de flacons et pots 100% recyclés, dédiée à la parfumerie et à la cosmétique.
« Près de 18 mois de recherche et développement ont été nécessaires, insistent les initiateurs de ce projet, pour faire du Verre Infini et de sa première héritière, Gaïa, un véritable appel à l’éco-responsabilité lancé aux spécialistes de la beauté ».

