VHU : il n'y a pas que le broyage, dans la vie!
Une grande banque française diffuse actuellement un spot télévisé dans lequel il y est question d’un véhicule accidenté vieux de 4 ans qui part directement au broyeur, sous l’oeil ému et attristé de son propriétaire, qui s'exclame, « moi je ne peux pas voir cela »... Et bien les déconstructeurs non plus, ne veulement pas voir ça. Ils tiennent même, à ce que cela se sache...
Contrairement à ce que laisse entendre la publicité actuellement sur les écrans, montrant une voiture vieille de 4 ans ayant le statut de VHU, elle est destinée à connaitre le recyclage (à hauteur de 95%) et non systématiquement le broyage comme cela serait sous-entendu par le spot. Il va de soi que ce n'est pas pour plaire aux démolisseurs et décontructeurs, et encore moins aux fournisseurs de pièces détachées d'occasion...


Ce n'est pas Indra, un autre réseau, qui dira le contraire puisqu'il considère de longue date également, la déconstruction automobile comme faisant partie intégrante du recyclage des VHU (voir VHU : Indra a pris la route en direction des 95%).
Il est bon de rappeler que désormais, une pièce automobile recyclée est aujourd’hui testée, identifiée par code-barre, et garantie un an. De la même manière que la loi autorise les assureurs à utiliser les pièces de réemploi dans les réparations de véhicules, ceci afin de faire baisser le coût de la réparation : 30 % des 8 millions de sinistres automobiles annuels pourraient potentiellement être traités avec des pièces de réemploi... Ces considérations n'enlevant rien à la nécessité de broyer, aussi, et encore moins à la qualité du broyage français...
