VHU : Re-Source Industries se livre…

Le 10/12/2007 à 12:48  

VHU : Re-Source Industries se livre…
Dépollution Re-Source Industries L’avenir de la déconstruction automobile passe par des entreprises telles que Re-Source Industries. Telle est la conviction, de Manuel Munoz, PdG de la société Indra qui inaugurait le site de Pruniers en Sologne, près de Romorantin, début février 2007. Un livre retraçant la genèse du projet jusqu’au grand jour, celui de l’inauguration, vient d’être édité chez « Trace de Soi »…

La valorisation matière : un devoir pour préserver la nature et ses richesses… Tel est le sous titre de cet ouvrage de 170 pages, écrit par Guy Clémarès, auteur de livres d’entreprises, paru aux éditions « Trace de Soi »… et dans lequel on retrace (aussi), l’histoire de la Sologne et de ses tourmentes qui expliquent une partie du pourquoi et du comment de l’aventure de la déconstruction automobile dans la région.

Léguer un métier honorable et industriel...

Cette entreprise est née en partie des cendres de Matra Automobile, un grand nom qui a marqué la région de son empreinte, que l'on associe volontiers au savoir faire mais qui est, aussi, chargé d'affect... Car ce sont les ingénieurs de cette grande maison qui ont mis au point la méthode de travail pour déconstruire les VHU qui arrivent là... Belle rencontre entre ces professionnels et le PDG d'Indra. De cette énergie, est née une entreprise, de cette convergence, est née Re-Source Industries, sur cette terre de sable et d'argiles, d'étangs sorcellatoires, et de forêts giboyeuses...

« Ainsi, malgré lui, Manuel Munoz symbolise-t-il le parcours renouvelé de la vie, de la nature à l’homme et de l’homme à la nature, dans un accouplement régulé par la seule force d’âme. Du coup, l’effort n’est plus dur labeur ; c’est une récompense, c’est un partage, c’est un accomplissement »… écrit Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin, Conseiller général et Président de la Communauté de communes du Romorantinais, dans la préface de l’ouvrage.

L’ère du casseur est cassée…

« Pour nous, acteurs de ce beau métier, qu’est la déconstruction automobile, il s’agit d’un ouvrage qui au delà de raconter une extraordinaire aventure, doit souligner un tournant majeur dans l’évolution de la profession ; à un événement marquant, un témoignage tout autant marquant. Du moins, c’est ainsi que nous avons voulu ce livre en le réalisant, car la naissance de Re-Source Industries représente un profond bouleversement pour la filière. Le développement qu’elle lui apporte est non seulement spectaculaire mais irréversible parce qu’il correspond à une réelle nécessité »…

Fort de ses convictions, Manuel Munoz se dit « très fier que Re-Source Industries soit devenue, désormais, un partenaire indispensable pour permettre à la déconstruction automobile de se tourner résolument vers l’avenir »…

L’initiative est d’autant plus remarquable qu’elle contredirait presque le «peut mieux faire» qu’a infligé la Commission européenne à la France, en matière de traitement du VHU.

Dans un rapport sur les véhicules hors d’usage (VHU), la Commission européenne rappelle en effet que notre pays fait partie, ainsi que la Belgique, l’Italie, le Portugal et le Royaume-Uni, des 5 Etats membres contre lesquels une procédure d’infraction est en cours. Ces pays ne respectent pas, selon Bruxelles, certaines dispositions de la directive de 2000 (Directive 2000/53/CE du Parlement européen et du Conseil du 18 septembre 2000 relative aux véhicules hors d'usage) qui introduit, depuis 2006, un objectif de 80% de réutilisation et de 5% de valorisation thermique en poids moyen par véhicule et par an.

D'après le ministère français de l'Ecologie, la Commission européenne est mécontente de la transposition française. Elle estime insuffisant le nombre de points de collecte dans lesquels les véhicules en fin de vie peuvent être déposés gratuitement. Contrairement à d'autres Etats membres, seuls les broyeurs ont cette obligation, ce qui représente un réseau de 50 points dans toute la France. Les démolisseurs, eux, ne reprennent les VHU que s'ils y voient un intérêt économique.
D’une manière générale, la Commission se dit «pas totalement» satisfaite de la mise en œuvre de la filière des voitures en fin de vie dans l’Union européenne, «en dépit de progrès notables réalisés par plusieurs Etats membres». Elle remet en cause le «manque de contrôle de l’application de la législation».

Bref : la région et ses tournements, les trois hommes à l’initiative du projet et leurs destins qui convergent, le rêve et sa réalisation, l’offre proposée par Re-Source Industrie et l’inauguration du site, les discours et la revue de presse… Tout y est dans ce livre... sauf nous : et pourtant nous étions sur place et avons vécu l’événement en live… (notre exposé).

Allez, sans rancune…

Pour obtenir l'ouvrage, 04 72 51 28 03